La sainte communion, sacrement de la joie

Qu’est-ce que l’eucharistie ? La communion. Certains, années après années, n’osent pas s’en approcher, d’autres sont découragés par l’effort à fournir pour s’y préparer, certains n’y voient qu’un rite ordinaire, d’autre encore ne se décident à communier que lorsqu’ils sont très malades ou bien aux portes de la mort… Read more...

Après le Chant des Chérubins. 3e partie

8) La matière du sacrement Nous communions au Corps du Christ. L’Écriture emploie le terme « corps du Christ » à propos de trois réalités : le corps né de Marie et élevé à la droite du Père après la Passion ; le pain eucharistique ; l’assemblée des fidèles. Pour autant qu’on puisse en juger, il ne s’agit pas d’une liste de synonymes, mais de l’expression d’une dynamique : en absorbant le pain eucharistique, les hommes deviennent Église afin d’avoir part à la victoire du Christ sur la mort. Read more...

Après le Chant des Chérubins. 2e partie

4) Le sacrifice dans les deux Alliances Puisque le sacrifice du Nouveau Testament est comparé et même opposé aux sacrifices de l’Ancien, attardons-nous plus attentivement à ces derniers. « L’autel des holocaustes mesurait 30 coudées de largeur sur 15 de hauteur. Un feu éternel y brûlait. Ce n’était pas un foyer mais un véritable incendie. Représentez-vous le craquement, le sifflement, le grésillement du feu sur cet autel, imaginez l’espèce de cyclone planant au-dessus du temple. Selon la tradition, même la pluie ne parvenait jamais à l’éteindre (...) On y brûlait des bœufs entiers, sans parler d’une multitude de boucs, de béliers, etc. Imaginez quelle devait être l’odeur de brûlé et de graisse, si la fumée d’un simple chachlik oriental se sent à plusieurs rues de distance ! Selon Joseph Flavius, on immolait 265 000 agneaux pour les fêtes pascales (...) Les prêtres avaient parfois du sang jusqu’à la cheville, l’immense parvis était tout entier couvert de sang, les natures nerveuses devaient s’abstenir d’y monter. 13 taureaux étaient immolés le jour de la fête des tabernacles. Volens, nolens, l’ampleur du culte vétérostamentaire effrayait »[10].  Read more...

Après le Chant des Chérubins. 1e partie

1) Œuvre commune Dans le christianisme, le salut n’est jamais voie individuelle, chemin privé. Même l’ermite, purifiant son âme dans les mortifications solitaires n’est pas sanctifié parce qu’il répond à des critères de bonne réception de la grâce, mais parce qu’il est demeuré dans son désert en tant que membre de l’Église. Read more...