Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. La lecture des apôtres d’aujourd’hui nous rappelle qu’ « à semer trop peu on récolte trop peu, à semer largement, on récolte largement ». Nous nous demandons parfois : que pourrais-je semer ? Lire la suite
Kondakion 1 Roi Eternel des siècles qui par la force de Ta Providence salvatrice tiens dans Ta main toutes les voies de la vie de l’homme, nous Te louons pour Tes bienfaits révélés et cachés, pour la vie terrestre et pour la joie céleste du Royaume à venir. Répands désormais avec largesse Tes bénédictions sur nous qui Te chantons : Loué sois-Tu, o Dieu, pour les siècles. Lire la suite
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, La Cananéenne qui s’est adressée au Seigneur pour lui demander de guérir sa fille possédée était païenne. A cette époque, les Juifs, qui étaient les seuls à croire en un Dieu Unique, ne parlaient pas avec les païens dont ils restaient distants. Or voila cette femme qui approche du Christ : cela montre déjà qu’elle avait vu en Lui quelque chose qu’elle n’avait pas vu chez d’autres, qu’elle avait senti quelque chose chez Lui : par son intuition, son cœur, elle avait saisi quelque chose qui lui avait inspiré confiance et ôté la peur d’être chassée. Lire la suite
4) Le sacrifice dans les deux Alliances Puisque le sacrifice du Nouveau Testament est comparé et même opposé aux sacrifices de l’Ancien, attardons-nous plus attentivement à ces derniers. « L’autel des holocaustes mesurait 30 coudées de largeur sur 15 de hauteur. Un feu éternel y brûlait. Ce n’était pas un foyer mais un véritable incendie. Représentez-vous le craquement, le sifflement, le grésillement du feu sur cet autel, imaginez l’espèce de cyclone planant au-dessus du temple. Selon la tradition, même la pluie ne parvenait jamais à l’éteindre (...) On y brûlait des bœufs entiers, sans parler d’une multitude de boucs, de béliers, etc. Imaginez quelle devait être l’odeur de brûlé et de graisse, si la fumée d’un simple chachlik oriental se sent à plusieurs rues de distance ! Selon Joseph Flavius, on immolait 265 000 agneaux pour les fêtes pascales (...) Les prêtres avaient parfois du sang jusqu’à la cheville, l’immense parvis était tout entier couvert de sang, les natures nerveuses devaient s’abstenir d’y monter. 13 taureaux étaient immolés le jour de la fête des tabernacles. Volens, nolens, l’ampleur du culte vétérostamentaire effrayait »[10]. Lire la suite
Ce n’est pas la victoire, que nous voulons, mais le retour de nos frères desquels nous souffrons d’être séparés. Saint Grégoire le Théologien La principale divergence dogmatique entre le catholicisme et l’orthodoxie reste l’incise occidentale au Symbole de foi commun, le fameux « filioque ». Là où le Symbole de Foi proclame « Je crois en l’Esprit Saint qui procède du Père » (cf Jn 15, 26), la tradition romaine ajoute : « qui procède du Père et du Fils ». Et depuis des décennies, les universitaires, tant occidentaux que russes, tournent en dérision les dogmatistes tenant de la lettre : et quoi, serait-ce à cause de cette broutille qu’ils se sont séparés ? Quelle broutille, en effet ! Qui plus est, on n’a rien enlevé, mais ajouté, et donc élargi, expliqué... Pourtant, il arrive que lorsqu’un propriétaire décide de surélever sa maison d’un étage, c’est tout le bâtiment qui s’écroule et devient inexploitable. Lire la suite
Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit! La parabole d’aujourd’hui sur les talents appartient à toute une série d’avertissements prophétiques et de récits allégoriques du Christ sur le Jugement dernier. La lecture des chapitres 24 et 25 de l’Evangile de Mathieu dont est extraite cette parabole nous permet de constater que le Sauveur nous avertit de trois dangers susceptibles de nous amener au jugement non préparés. Lire la suite
La ville de Kertch s’étale entre deux mers, en face du continent, à l’extrémité est de la Crimée. C’est un endroit qui était déjà peuplé des dizaines de milliers d’années avant J.C. Au VII° siècle avant J.C., des colons grecs de Millet fondèrent la ville-état de Panticapée (« route du poisson »), sur la rive du détroit de Kertch, capitale du futur royaume du Bosphore. Lire la suite
1) Œuvre commune Dans le christianisme, le salut n’est jamais voie individuelle, chemin privé. Même l’ermite, purifiant son âme dans les mortifications solitaires n’est pas sanctifié parce qu’il répond à des critères de bonne réception de la grâce, mais parce qu’il est demeuré dans son désert en tant que membre de l’Église. Lire la suite